Starmotors était présent au plus grand salon mondial de la moto, scooter et vélo, qui s’est déroulé à Milan ce 7 novembre pour sa 77e édition. Si vous n’avez pas suivi toute l’actualité autour l’EICMA, nous vous proposons un récapitulatif de toutes les nouveautés 2020 proposées par les plus grands constructeurs de deux-roues.
PEUGEOT
Peugeot propose cette année deux nouveautés : un scooter trois roues baptisé Metropolis RS Concept, et un scooter électrique surnommé Peugeot e-Ludix.
Le premier est un modèle connecté, avec une technologie reposant sur un pilotage tête haute grâce à la position de l’écran TFT couleur, une position droite et ergonomique. Une application connectée avec GPS intégré est également ajoutée. L’allumage automatique des warnings sur les freinage d’urgence et les feux diurnes sont également des nouveautés.
Quant au scooter e-Ludix, la marque revient sur le marché du cyclomoteur grâce à ce modèle zéro émission. Très inspiré par le scooter qui portait quasiment le même nom dans les années 2000, Peugeot modernise un classique, aujourd’hui pratique, facile et eco-friendly, e-Ludix entre dans la catégorie des scooters sans permis, équivalent 50cm³ thermique et donc accessible dès 14 ans. Sa vitesse de pointe n’excède pas les 45km/h.
BMW
Le constructeur bavarois a proposé pas moins de quatre nouveautés lors de ce salon : une bicylindre F900 R, et sa jumelle F900 XR, une quatre cylindres S1000 XR et une version moderne du cruiser : R18/2.
La F900 R combine plus de modernité et plus de puissance. Avec son châssis entièrement revisité et ses lignes agressives, la bicylindre de 895cm³ cumule 105 chevaux au compteur. L’innovation technologique est également présente avec un écran connecté TFT de 6.5″ (et son éclairage LED) et bon nombre d’options comme l’ECall ou le démarrage sans clé.
La F900 XR est orientée sport et adventure et reprend quasiment toutes les caractéristiques du roadster sur le plan mécanique. Seule l’apparence change. L’empattement est légèrement plus long et la selle plus haute, le réservoir est également plus gros et cumule jusqu’à 15,5 litres. La conduite est modifiée pour s’adapter davantage à une utilisation touring.
La S1000 XR est plus légère, rapide et polyvalente que le modèle qui l’a inspiré : la sportive S100RR de 2019. Avec 5 kilos de moins, une consommation réduite, un empêchement de patinage lors de fortes accélérations, un nouveau châssis et un look dynamique, cette version moderne sait se mettre au goût du jour. La nouvelle BMW S 1000 XR est déclinée dans deux coloris rouge ou gris.
Enfin, la R18/2 était particulièrement attendue. Le second concept de BMW s’oriente vers un cruiser plus moderne et sportif. Long et bas, ce nouveau deux-roues est un bicylindre de 1.800 cm³, inspiré des boxers des années 60. Deux futurs modèles seraient disponibles en gris ou rouge métallisé. Il faudra patienter pour découvrir la R18 dans sa version finale.
INDIAN MOTORCYCLE
La marque Indian est arrivée sur ce salon EICMA avec son lot de nouveautés. Parmi elles, on comptera la Indian Challenger, déclinée en version Dark Horse et Limited. Modernes, technologiques, ces modèles savent parfaitement combiner le confort avec les performances. Équipée du tout nouveau V-Twin à 60° de 1.769 cm3, le PowerPlus et de 120.6 chevaux, la Indian Challenger est associée à une commande électronique des gaz, permettant de choisir parmi les trois modes de conduite disponibles (sport, pluie ou standard).
Indian Motorcycle Chieftain Elite : version haut de gamme du bagger américain s’est relookée. Avec un design plus moderne et des sacoches rigides, le modèle pousse le perfectionnisme jusque dans les finitions rouges et noires, les insignes et les jantes Precision Machined Elite.
Dans un style plus urbain que la FTR 1200, Indian présente la Indian FTR Rally. Les amateurs de néo-rétro y trouveront un modèle à leurs goûts, parsemé de tout nouveau équipements tels qu’une bulle rallye, une selle marron, des jantes à rayons avec liséré rouge et des pneus Pirelli Scorpion Rally STR.
Pour le 100e anniversaire de la Scout, Indian dévoile deux motos : une spéciale centième anniversaire de la Scout en édition limitée (à 750 exemplaires, reprenant peinture rouge, liseré doré, selle Desert Tan, jantes à rayon, finitions chrome, porte-bagages…) et l‘Indian Scout Bobber Twenty version plus old school de son modèle des années 20. Tout en récupérant la base mécanique et technique, l’esthétique lui, est revisité. Les finitions sont chromées et noires, l’ergonomie est améliorée. Le modèle sera proposé en trois coloris : Thunder Black (noir), Sagebrush Smoke (kaki) et Burnished Metallic (brun).
KTM
Le constructeur autrichien a confirmé les rumeurs qui circulaient sur sa cylindrée en dévoilant la KTM 390 Adventure. La marque a choisi d’adapter ses «Adventure» à un modèle de moyenne cylindrée, et de revoir la partie cycle pour les besoins du tout-terrain. La transmission a été entièrement repensée, un double catalyseur a été ajouté et l’utilisation d’un shifter en option est possible. Plusieurs ajouts électroniques sont notables autour du système ride-by-wire, comme notamment des ABS et un contrôle de traction en courbe équipé d’un mode Offroad, réglable depuis l’écran TFT.
KTM 890 Duke R est plus puissante et plus légère que la Duke 790. Plusieurs caractéristiques ont été augmentées pour rendre cette moto plus véloce que les précédentes. En effet, le modèle compte désormais 119.3 chevaux et 99 Nm. L’augmentation de cylindrée de 90 cm³ est entièrement obtenue par une augmentation des valeurs d’alésage et de course. Ses étriers sont remplacés par des Brembo Stylema radiaux à 4 pistons et se dote de l’ABS Bosch 9.1MP avec fonction en courbe et mode supermoto.
Les détails de la KTM 1290 Super Duke R sont pensés pour la rendre particulièrement plus légère. Carter plus léger, soupapes en titane, nouveaux injecteurs, le développement du châssis, de nouveaux étriers, un sous-cadre composite en aluminium et carbone, un mono bras oscillant plus léger… Ces modifications ajoutent également de la puissance à cette moto qui délivre 180 chevaux à 9.500 tours minute. Deux coloris sont disponibles : un noir classique et un bleu marine/orange.
TRIUMPH
La marque TRIUMPH a présenté son lot de nouveautés à l’EICMA. Au programme, des motos Premium, des relookings, des motos sportives et de la modernisation.
Bobber TFC : le nouveau petit bijou de Triumph, comme tous les autres modèles TFC, la Bobber ne sera produite qu’à 750 exemplaires dans le monde. Il faudra donc être réactif pour se procurer ce troisième modèle à rejoindre la gamme Triumph Factory Custom. Le moteur a été modifié pour délivrer 10 chevaux et 4 Nm de couple de plus par rapport au modèle standard. Pour l’occasion, le look soigné joue sur l’aspect Premium : l’habillage en fibres de carbone, la selle spéciale en cuir, le garde-boue avant tronqué, le cadre et les jantes anodisés en noir, renforce l’esthétisme de ce modèle spécial. Côté technique, l’équipement est plus pointu que les précédentes versions grâce notamment aux suspensions Öhlins entièrement réglables, aux silencieux Arrow en carbone, aux étriers avant Brembo M50 et un maître-cylindre radial MCS, aux trois modes de conduite etc. Au final, la Bobber TFC comptabilise 5 kilos de moins par rapport à la Bobber Black.
Bonneville T120 et T100 Bud Ekins : Une nouvelle série spéciale des Bonneville a été présentée par la marque pour rendre hommage au pilote Bud Ekins. Connu pour être pilote de motocross, cascadeur à Hollywood et ami de Steve McQueen, il est lié à l’histoire de la marque grâce à ses victoires en compétition. Présentées en 900cm³ et en 1200cm³, elles sont identiques et n’ont reçu aucune modification technique en comparaison au modèle standard. L’originalité de ces deux nouveautés réside entièrement dans le relooking blanc et rouge.
Daytona 765 Moto2 : le constructeur anglais dévoile sa toute nouvelle sportive en édition limitée. Plus légère, plus puissante, ce nouveau modèle ne sera vendu qu’en 765 exemplaires en Europe et en Asie et 765 autres seront disponibles aux Etat-Unis. Véritable monoplace, la Daytona 765 grimpe à 130 chevaux pour 80 Nm à 9.750 tr/min, haut dans les tours. Triumph annonce la sportive la plus légère jamais construite avec un poids gagné grâce à un cadre et un bras oscillant plus légers, ainsi qu’un nouveau carénage en fibre de carbone et des jantes en alliage d’aluminium coulé sport à cinq branches de 17 pouces. La sportive possède 5 modes de conduite différents : Rain, Road, Rider, Sport et Track. La marque présente cette moto comme « une moto d’usine faite pour la route ».
Rocket III R et GT : La Rocket revient avec deux versions plus puissantes, élégantes et galbées que ces prédécesseurs. Ces nouveaux modèles ont su cacher le moteur imposant, une motorisation conséquente, tout en conservant un esthétisme incroyable. A 15 ans d’intervalle entre l’ancien et le nouveau modèle, la technologie s’est habillement glissée dans la construction, dont 4 modes de conduite (route, sport, pluie et configurable), de contrôle de traction, d’ABS en virage, de système “Hill Hold Control” empêchant la moto de reculer en côte, de boite assistée (shifter), de régulateur de vitesse, d’écran TFT, Bluetooth, etc… Autre gain important : cette version 2019 s’est allégée de 40 kilos et son réservoir est passée de 18 à 22.3 litres. Triumph annonce la maniabilité d’un roadster.
Street Triple 765 RS : la Street Triple est le plus gros succès commercial de Triumph depuis sa sortie en 2007. Ce Modèle combine les meilleurs éléments de Moto2 et de la Daytona 765. Si la puissance et le même Nm de couple sont conservés de la version originale, ils sont revus à la hausse sur les régimes intermédiaires. Plus moderne mais aussi plus écologique, le taux d’émissions de CO2 est fixé à 119 g/km pour la nouvelle Street RS. Elle est parfaitement adaptée à la conduite sur tous types de route : autoroutes, départementales, en ville, sur pistes de circuit… Les motards friands des circuits pourront pleinement exploiter le côté véloce de son moteur, et il est conseillé de bien doser l’embrayage et le freinage, tout en restant concentré sur son guidon. Une fois le mode d’emploi acquis et ses marques prises, la Street RS 2020 devient un outil de précision. Il faut préciser aussi que la connexion avec une caméra GoPro est possible.
Thruxton RS : Afin de passer la norme Euro5, la bicylindre a été revue. Les moteurs ont été améliorés, l’accélération est plus réactive et la moto gagne quelques chevaux supplémentaires (elle passe de 97 à 105). Les étriers de freins avant et les pneumatiques ont été changés et ont permis au modèle de perdre 6 kilos. L’esthétisme se distingue par des détails appréciables tels que les finitions noires du carter moteur aux ressorts des amortisseurs. Ce modèle sera disponible à la vente dès janvier 2020 chez Triumph. Le prix évoluera en fonction des nombreux accessoires disponibles.
MOTO GUZZI
Le constructeur italien reprend les standards de son modèle V85 TT Travel, un trail routier, afin de dévoiler une version travel, davantage orientée vers le tourisme et les voyages, comme son nom l’indique. Côté technique, peu de changements sont à signaler, mais il paraît important de noter qu’elle s’équipe d’éléments destinés à renforcer les précédentes capacités de route et de conduite. Ainsi, le constructeur ajoute un pare-brise offrant 60% de surface de protection en plus, une paire de valises latérales allant de 27 à 37 litres de capacité. Les poignées sont chauffantes et une arrivée technologique saura se faire apprécier : la V85 TT Travel est désormais équipée d’une plateforme multimédia, connectée au smartphone du motard.
Des séries spéciales V7 III pour le 10e anniversaire. La V7 est l’un des modèles fétiches du constructeur italien, si bien que, chaque année, il a le droit à sa réédition et à la création de différentes déclinaisons. Pour l’année à venir, deux nouvelles éditions spéciales viennent compléter la gamme : la V7 III Stone S et la V7 III Racer 10th Anniversary. La première arbore un look plus sportif avec de nombreuses finitions rouges, un réservoir chromé satiné, des phares LED, des rétroviseurs au bout du guidon etc. La seconde, comme son nom l’indique, fête les dix ans du modèle. Le carénage est peint en rouge, un garde-boue arrière plus fin et là aussi, des rétroviseurs en bout de guidon. Tout comme la Stone S, elle est équipée des nouveaux pneus Dunlop.
YAMAHA
La marque japonaise était très présente à l’EICMA de Milan. Au programme, motos, scooters et plusieurs relookings. Côté scooter, on retrouve les : Yamaha TMax 560, Yamaha TMax Tech Max et la Yamaha Tricity 300.
Le TMAX 560 est désormais un bicylindre de 560cm³ revu et corrigé, qui a gagné 3,5% de puissance et 6% de couple. L’efficacité de la combustion a été améliorée et la consommation est amoindrie. Le design est affiné et plus sportif que les précédentes versions. Un maxi-scooter pour maxi sensations.
Le Yamaha TMax Tech Max est une version suréquipée du TMax. En reprenant tous les standards du 560, il ajoute une panoplie considérable de fonctionnalités, de technologies et d’équipements. Parmi eux, les motards retrouveront notamment : poignées et selle chauffantes, ajustement de l’amortisseur arrière, connectivité (compatible avec l’application MyTMAX Connect qui permet de localiser son scooter par GPS, d’accéder à divers informations, d’être alerté sur le niveau de la batterie etc), régulateur de vitesse, bulle électrique…
Le Yamaha Tricity 300 : ce nouveau trois roues, tout comme Tricity, sera accessible aux conducteurs titulaires du permis B. Visuellement, cette version est plus imposante et plus sportive que le 125 dont il s’inspire. Stable et agile, il possède également un système de verrouillage de l’inclinaison pour un confort supplémentaire. Un coffre éclairé, un tableau de bord LCD, sa prise électronique et biens d’autres, viennent ajouter une pointe de modernité.
Côté relooking, YAMAHA revisite deux modèles. Tout d’abord, deux nouveaux coloris sont proposés pour les Yamaha XSR 900 (80 Black et Dynamic White). Sa gamme Sport Heritage connait une revisite de son style. Le premier look Black arbore du noir, rouge et or pour rappeler les modèles des années 80. Le Dynamic White quant à lui, a un réservoir blanc, tandis que certains caches et détails reprennent eux aussi du rouge et noir, et des jantes dorées.
Relooking également pour la Yamaha MT-03, avec un style plus agressif pour le roadster A2. Avec son look plus futuriste, la moto connaît quelques ajustements : phares et clignotants à LED, fourche inversée, compteur LCD multifonction, un nouvel habillage du réservoir… L’aspect est plus imposant et massif que son ancienne version. Les réglages de précharge et de compression de l’amortisseur arrière ont été modifiés avec un ressort plus rigide.
Enfin, Yamaha a dévoilé trois nouvelles motos : Yamaha FJR1300 Ultimate Edition, Roadster Yamaha MT-125 et Yamaha Tracer 700.
Yamaha FJR1300 Ultimate Edition : Vingt ans après sa première FJR, la marque japonaise sort le dernier modèle de sa gamme avant de tirer sa révérence. Le modèle se présente dans un nouveau coloris noir avec une bande dorée sur le réservoir, une couleur reprise par à-coups sur les jantes et la selle, tandis que le reste des finitions demeure noir. La bulle haute possède un réglage électronique. Des sacoches latérales rigides ont également été ajoutées.
Roadster Yamaha MT-125: La gamme Hyper Naked poursuit son renouvellement. Lors de l’EICMA 2019, le constructeur a proposé la première revisite de sa MT-125, mélangeant des modifications esthétisme et les avancées techniques empruntées à la YZK-R125. Le design est plus agressif grâce à sa double optique et phare à LED, tandis que l’arrière raccourci, accentue la plongée vers l’avant. La capacité du réservoir a été réduite (passant de 11.5 litres à 10). La motorisation connaît aussi un changement : le monocylindre à distribution variable VAA (Variable Valve Actuation) a été intégré, ainsi qu’un nouvel embrayage antidribble assisté A&S. Cet ajout permet de réduire l’effort nécessaire sur le levier et facilite le rétrogradage.
Yamaha Tracer 700: Développée sur la base du roadster à succès le MT-07, la Tracer offre un nouveau look plus agressif et des modifications nécessaires pour le passage à la norme Euro5. Ainsi, cette nouvelle moto comporte des suspensions modifiées, une selle confortable, une bulle réglable et plus de protection contre le vent, un compteur LCD, des clignotants LED, des phares lenticulaires. Un amortisseur arrière est désormais réglable et corrige un point faible du modèle d’origine. Le moteur n’a pas changé, mais comporte de nouveaux paramètres d’injection et d’allumage modifiés, une admission d’air repensée et un nouveau système d’échappement.
HARLEY
La version haut de gamme et limitée du trike de Milwaukee vient d’être présentée sous le nom de Harley-Davidson CVO Tri-Glide. Elle hérite du plus gros V-Twin de Harley avec 137 chevaux et un couple de 170 Nm possibles grâce au Milwaukee Eight 117 de 1.923 cm³. Côté esthétisme et équipement, la Tri-Glide sort des sentiers battus avec des jantes en aluminium signées Tomahawk Contrast Cut, des poignées et une selle chauffantes, des phares LED et bien d’autres. Comme désormais tous les modèles CVO (Custom Vehicle Operation), la moto est équipée d’un système connectant le véhicule au smartphone du motard via une application. Il est également possible d’y connecter le casque audio sans fil et le système audio de la moto. Des enceintes sont présentes dans le carénage et dans le porte-bagages.
Le modèle Low Rider S fait son retour chez Harley dans la gamme Softail. Le petit dernier assume un style plus agressif et vintage que le modèle standard dont il découle, grâce à un guidon surélevé et une tête de fourche encadrant le phare avant. Un noir profond et mat remplace les éléments habituellement brillants sur l’ensemble de la moto : du moteur aux tés, des carters aux cache de transmission. Des lentilles fumées ont été rajoutées au feu arrière équipé de LED. Le modèle est également disponible en noir et argenté. Sur l’aspect mécanique, quasiment aucune modification majeure n’a été apportée, le modèle reprend la base des Softail, déjà renouvelé il y a deux ans. Le moteur est un Milwaukee Eight 114 à 93 chevaux et 161 Nm de couple.
Le nouveau trail d’Harley-Davidson sera lancé dès la fin de l’année sous le nom de Pan America. La version présentée au salon de Milan n’était pas le modèle définitif. En dehors de sa carrosserie , très peu d’informations ont été dévoilées. Des partenariats avec Michelin pour les pneus et Brembo pour le freinage sont signés. Le moteur en revanche, fait déjà parler de lui : le V-Twin à 60° Revolution Max à refroidissement liquide, qui promet 145 chevaux avec un couple de 122 Nm voire plus…
La Streetfighter évolue et change de nom pour Bronx. Tout comme la Pan America, le constructeur a gardé secret la plus grande partie de la composition de ce nouveau modèle. Le moteur sera quasiment le même : la version de 975cm³ culminera à 115 chevaux avec un couple de 94 Nm. Ici aussi, Michelin et Brembo collaboreront sur des fonctions mécaniques.
APRILIA
Les sportives de Noale font leur petite révolution. Avec la RS 660, la marque Aprilla présente sa nouvelle moto sportive en misant sur le juste équilibre entre le poids et la puissance. Sportive, moderne avec une mécanique apparente et une ergonomie optimale, la RS 660 fait écho au savoir-faire italien déjà remarqué sur la RSV4. L’esprit de cette dernière est encore notable sur le visuel. En revanche, des ajouts techniques ont été apportés : le double carénage sert d’aileron aérodynamique, directement inspiré des modèles conçus pour la compétition. Son moteur lui est un tout nouveau bicylindre de 660cm³ (homologué Euro5) et un dérivé du V4 des RSV4 et Tuono : il est capable de délivrer 100 chevaux.
Concernant les Tuono V4 et RSV4, le constructeur fait évoluer ses roadsters. La RSV4 Factory 1100 se voit donc ajouter de nouvelles suspensions semi-actives, électroniques et sont utilisables en mode manuel ou semi-actif. La Tuono V5 quant à elle, est disponible dans de nouveaux coloris et se dote d’accessoires en carbone.
Reprenant le principe de la RS 660, la marque Aprilla vient de dévoiler sa nouvelle moyenne cylindrée adaptée à une utilisation routière quotidienne sans rompre avec ses racines sportives. Baptisée Aprilia Tuono 660 Concept, le design est inspiré des courbes sportives du modèle précédent en plus épuré. Le confort et le contrôle au quotidien ont, en revanche, été optimisés. Les chevaux ont été revus à la baisse et passent de 100 à 95, afin d’être accessibles aux détenteurs de permis A2 via un bridage à 47.5 chevaux. Le package électronique est également conservé.
MV AGUSTA
Le gros roadster de MV Agusta, Brutale 1000 RR vient d’être décliné en série. La nouvelle moto ronronnera avec un moteur 4 cylindres en ligne de 998 cm³ et pas moins de 208 chevaux et 116,5 Nm. Quatre modes de puissance sont disponibles (Sport, Race, Rain et Custom) et une une centrale inertielle IMU contrôle l’ensemble des assistances. Concernant le visuel, le cadre est en acier tandis que les plaques latérales sont en aluminium. Les guidons bracelets soulignent une conduite sportive, confirmée par le design brutal aux lignes acérées. Comme sur les Serie Oro, la robe de la moto mélange deux matériaux principaux : fibres de carbone et thermoplastique, tandis que les jantes sont en aluminium. Bon nombre d’accessoires sont disponibles en option et deux coloris existent (noir et rouge, ou noir et jaune).
La Brutale peut être encore plus extrême et le nouveau modèle Rush 1000 en est la preuve. Cette version emprunte la plus grande partie technique au modèle standard (du 4 cylindres de 208 chevaux jusqu’aux suspensions). Elle se démarque néanmoins sur son aspect physique avec le phare rond à LED qui possède une fonction en virage, un cache en carbone qui couvre la roue arrière en aluminium forgé ou encore un silencieux en titane avec sa protection carbone.
La sportive néo-rétro de MV Agusta sera désormais produite en série avec la Superveloce 800. Le prototype ayant suscité l’émoi à l’EICMA 2018, le constructeur prend le pari de répondre à la forte demande. Si le design ne surprend pas (car ils reprennent les lignes et les courbes qui ont participé au succès du concept), les finitions sont plus poussées que le modèle de base. On retrouve donc : des matériaux haut de gamme, notamment grâce à un habillage en fibres de carbone et à des panneaux en aluminium. Niveau motorisation, le fabriquant reste sur une recette qui marche bien grâce aux trois cylindres de 798cm³, pour une vitesse atteinte de 148 chevaux pour un couple de 88 Nm.
HONDA
La dernière génération de Fireblade vient de se dévoiler avec la CBR1000RR-R. Avec ce nouveau modèle, le constructeur japonais renoue avec les sportives, mêlant la puissance et la technologie de pointe. Pour ce faire, Honda a travaillé sur un tout nouveau quatre cylindres particulièrement compact, qui reprend certains éléments de la RC213V-S. Un système d’alimentation d’air forcé a été intégré sur la face du carénage et le bruit de l’échappement ronronnera sur les circuits. L’ensemble atteint 214 chevaux, ce qui place cette CBR1000RR-R dans le Top 3 des motos sportives les plus puissantes sur le marché actuel. Trois modes de conduite sont modulables sur cinq niveaux de puissance. Son look ne passe pas inaperçu avec son carénage aérodynamique (qui intègre trois ailettes sur chaque flan) qui améliore la stabilité lors du freinage et limite les délestages pendant les accélérations. La version SP quant à elle, est équipée en suspensions Öhlins Smart Electronic Control (S-EC) avec une fourche NPX de 43mm à cartouche et un amortisseur arrière TTX36.
La plateforme 500 de Honda était déclinée en roadster, sportive, tail et custom. Cette année, c’est le dernier modèle sorti par la marque japonaise CMX500 Rebel qui connaît une évolution. Elle passera à un éclairage entier au LED, son compteur LCD rétroéclairé se dote de son côté d’un indicateur de rapport engagé, la selle est plus confortable que l’ancienne version et il est possible de démonter la selle passager ainsi que les repose-pieds pour passer en configuration uniquement solo. Le bicylindre ne change quasiment pas, excepté pour se mettre aux no rmes de l’Euro5.
Avec son design compact et minimaliste, la Concept CB4X est le résultat du centre de recherche et développement européen de Honda de Rome. Cette année, les designers avaient pour mission de travailler sur un modèle “plaisir 7/7 jours”. C’est donc la CB4X qui est sortie des crayons de Valerio Aiello et de son équipe, proposée en 650cm³ mais en Sport Touring. Encore au stade de concept, aucune annonce de commercialisation n’a encore été annoncée.
Concernant les nouveautés scooter, Honda dévoile le SH125i modifié. Lancé il y a bientôt 20 ans, le scooter rencontre toujours un franc succès auprès du public. Pour la nouvelle année, le constructeur japonais apporte donc quelques changements. Premièrement, son moteur est passé à 12.3 chevaux et, conformément à la réglementation Euro5, la consommation a été réduite sans l’utilisation de l’arrêt automatique. Il se dote également du contrôle de couple HSTC, permettant ainsi de limiter les pertes d’adhérence (et pouvant être désactivé). Le moteur est plus compact, l’empattement allongé, le poids allégé sont d’autres modifications. Il faut également noter que le réservoir de 8 litres permet de libérer de la place pour 10 litres de rangement supplémentaires pour atteindre les 28 litres finaux. L’ensemble est plus souple et plus moderne. En France, le scooter se déclinera dans quatre coloris : noir, blanc, gris, rouge.
SUZUKI
En 2013, le constructeur japonais a relancé le V-Strom 1000 qui prend une direction trail. Côté design, Suzuki s’inspire d’anciens modèles, tels que le DR-Z (qui emprunte lui-même des codes vintage) ou le BR-Rig. Le nouveau V-Storm 1050 lui, affiche un bec de canard à l’avant, arbore des lignes bien droites, se décore d’un phare carré et d’une selle épaisse. Mais ce n’est pas tout : il connaît des changements réels sur la motorisation et sur les assistances électroniques. Afin de correspondre à la norme Euro5, la consommation de carburant est restée la même. La moto gagne 6.7 chevaux au compteur, mais perd 1Nm de couple. Une version 95 chevaux (bridable à 47.5 chevaux) est également disponible pour permettre aux titulaires du permis A2 de rouler avec ce nouveau modèle. L’accélérateur traditionnel est remplacé par une système électrique ride-by-wire, qui permet d’ajouter une batterie d’assistances électroniques pilotées par le biais d’une centrale inertielle désormais à 6 axes (contre 5 dans la version précédente). Trois modes de conduite sont disponibles (sauf sur les 35 kW) et la version XT est dotée d’une assistance de freinage, d’un contrôle de traction amélioré
, d’une aide au démarrage en côte, d’un régulateur de vitesse, d’une assistance dans les descentes et d’une prise en charge de la charge sur les différents niveaux d’intervention. Le guidon est désormais en aluminium.
DUCATI
Concepts Motard et DesertX sont deux projets présentés par Ducati à l’EICMA 2019. La plupart des informations sont demeurées secrètes. Le premier est une évolution de la Scrambler 800, reprenant la base technique de la Desert Sled. Le modèle Desert X quant à lui, a puisé son inspiration dans les gammes dédiées aux rallyes raids : pneumatiques à crampons, réservoir supplémentaire, jantes à rayons, bulle haute, double phare avant… Patience encore avant de voir cette nouvelle création sur les routes.
La Multistrada 1260 S Grand Tour elle, promet d’être un trail routier tout confort pour l’année à venir. Néanmoins, aucune innovation n’est à noter pour ce modèle, si ce n’est qu’il est une version suréquipé de la bien connue Multistrada S d’origine. La mécanique ne change pas, mais les accessoires s’adaptent aux conducteurs de longs trajets et amateurs de voyages en deux roues. Pour ce faire, le constructeur a intégré une béquille centrale, des valises sur les côtés, une selle bien plus confortable, des poignées chauffantes, des feux additionnels (en LED), un capteur de pression des pneus ou un bouchon d’essence à ouverture mains libres.
Ducati fait évoluer et rebaptise son ancien modèle Panigale 959 et devient la Panigale V2 pour la norme Euro5. Le modèle a totalement été repensé, du design à la mécanique. Plus compact et semblable à la V4, la moto est équipée d’un mode silencieux placé sous la moto. Ses performances sont revues à la hausse : il faut compter désormais 155 chevaux et 104 Nm de couple. Côté électronique, une centrale inertielle à six axes ajoute une plus-value considérable : un ABS en courbe, la gestion du frein moteur, un contrôle de traction et de wheelie, et un quickshifter up/down. Trois modes de conduite sont disponibles : race, sport et street. Le réglage des suspensions a été corrigé pour apporter plus de confort.
Les Panigale V4 et V4 S ont subi leur lot d’améliorations elles aussi, grâce à l’amélioration préalable de la V4 R. Afin d’améliorer sa stabilité et sa protection, la V4 emprunte les évolutions aérodynamiques de la R et des petits ailerons placés à l’avant du véhicule. Les réglages redéfinis des suspensions permettent de relever le centre de gravité. Les sorties de virage sont améliorés par un contrôle de traction DTC EVO 2.
Avec leur design agressif, les Streetfighter V4 et V4 S ne sont pas passées inaperçues. Avec son look épuré et porté vers l’avant, la moto affiche un style sportif qui laisse le loisir d’observer sa mécanique. Ces modèles sont désormais plus adaptés à une utilisation routière grâce à leur selle plus accessible, un guidon plus relevé pour une posture plus droite, et toujours porté vers l’avant. Des ailerons superposés sont apparus pour stabiliser l’avant du véhicule et offrent un appui supplémentaire. Des assistances électroniques ont également été ajoutées, comme une centrale inertielle à six axes ou un contrôle de frein moteur EBC EVO, pour ne citer qu’elles. Les performances sont impressionnantes avec de beaux 208 chevaux au compteur et un couple de 123 Nm. L’accélérateur est géré par un ride-by-wire à cause de l’ensemble électronique. Concernant le bloc moteur, l’alimentation des cylindres arrière a été désactivée au ralenti quand la température de l’eau dépasse 75°. Cela permet de limiter la chauffe et améliorer le confort en ville.
La Ducati Scrambler Icon Dark s’adapte elle aussi à la norme Euro5 et refait un coup de peinture. La bicylindre affiche fièrement sa version entièrement noire de l’Icon tout en conservant les mêmes parties mécaniques que le modèle standard. Plus sombre, plus vintage, mais tout aussi performant et élégant.
ASTON MARTIN
Non, l’AMB 001 n’est pas une moto concept, mais bel et bien un produit fini d’Aston Martin bientôt mise en production, pour seulement pour 100 exemplaires. Ce nouveau modèle n’est pas adapté pour une conduite sur route ouverte, mais uniquement sur piste. Petit bijou d’ingénierie, du titane et des fibres de carbone ont été utilisés dans certains matériaux et le cadre en aluminium a été taillé dans la masse. Le moteur V-Twin Brough est complété par un turbo pour culminer à 180 chevaux. Le constructeur a signé ici sa première collaboration avec Brough et les deux signataires ne comptent pas s’arrêter à ce modèle. L’AMB (pour Aston Martin-Brough) est donc une création 100% Française, qui doit son ingénierie, ses lignes et ses courbes aguicheuses à Thierry Henriette et son équipe. Cette collaboration promet d’autres créations dans les années à venir.
KAWASAKI
La gamme des moto cylindrées du constructeur japonais évolue et s’offre un petit relooking. La sportive Ninja 650 se refait une beauté et se voit offrir quelques nouveaux équipements. Ainsi, le modèle s’harmonise avec les autres modèles de la gamme Ninja (comme la ZX-6R ou la Ninja 400) grâce à des lignes plus tendues et des phares à LED rectangulaires. La selle a été redessinée et gagne en confort. Côté technologique, la connexion Bluetooth offre un réel ajout d’informations utiles pour la conduite, comme les trajets parcourus ou les informations concernant la maintenance du véhicule. Pour l’instrumentation, le compteur TFT multifonction propose une panoplie d’indications au motard (par exemple, un témoin de changement de vitesse, un indicateur de conduite économique et de rapport engagé, une jauge de carburant etc…). Les pneumatiques sont troqués pour des Dunlop Sportmax Roadsport 2, initialement destinés aux roadsters et aux sportives. La version de 649cm³ délivre 68 chevaux. Trois coloris différentes sont proposées : noire, blanche et verte.
La Ninja 1000 SX apporte plus de confort, plus de sport et plus d’équipement que sa dénomination précédente, abandonnant son Z pour passer à la catégorie Ninja. Peu de changements sont à signaler, en dehors de quelques modifications de design (dont le garde-boue avant, et des phares LED plus compacts à l’avant). La bulle est réglable sur quatre positions et la selle est plus épaisse. Les assistances techniques se sont multipliées, pour offrir une meilleure navigation. Le moteur quatre cylindres de 1.043 cm³ (issu de la Z1000) évolue lui aussi pour se mettre en conformité avec la réglementation Euro5 avec de nouveaux réglages.
La W800 n’est autre que la 3e version de l’incontournable W800, reprenant directement le modèle original de 1966. La revisite 2020 sait se distinguer des Cafe et des Street : proposant deux places rembourrées, deux gros clignotants orange à l’avant, et abandonne une carlingue noire pour opter pour du métallique (de la fourche, aux gardes-boue en passant par les jantes). Le réservoir de 15 litres arbore un badge. Si le bicylindre est conforme à la norme Euro5, il délivre toujours 47.5 chevaux et 62.9 Nm. Un seul coloris est proposé en vert foncé.
La Z H2 est qualifiée par son constructeur d’ultime Hyper Roadster. Depuis son premier modèle sorti en 1972, Kawazaki travaille constamment à l’amélioration de ses gammes. Cette version met la barre haute en héritant des technologies des Ninja H2. Le moteur quatre cylindres est déjà connu (998cm³ qui délivre de beaux 200 chevaux avec 137 Nm de couple). En dehors des différents modes de conduite, côté moteur cette Z H2 est équipée d’un embrayage assisté, d’un quickshifter up & down et d’un régulateur de vitesse. Concernant les nombreuses assistances électroniques gérées par la centrale inertielle à six axes, il est proposé notamment un antipatinage, un ABS “intelligent”, une aide à la prise de virage et un contrôle de traction. Le réservoir de 19 litres s’imbrique dans un treillis semblables aux autres modèles à compresseur. L’ensemble de l’esthétisme jongle avec celui des H2 connu et le style avant des Sugomi.
Pour passer à l’Euro5, le roadster de Kawasaki évolue avec la Z 650, comme pour la Ninja 650. Le modèle connaît sa première revisite depuis qu’il a changé de nom en 2017 (anciennement ER-6n). Avec son design plus agressif, il opte pour un phare avant à LED surmonté d’un saute-vent également corrigé. La technologie évolue également avec l’ajout d’un compteur TFT couleur multifonction particulièrement complet (tels que les indicateurs de rapport engagé ou de conduite économique). La connexion Bluetooth est possible via l’application Rideology. La selle est plus épaisse et permet d’accueillir un passager. Les pneus ont été remplacés par des Dunlop Sportmax Roadsport 2. Enfin, cette Z650 est dotée d’un plus gros catalyseur et d’un nouveau silencieux.
Pour finir, la Z900 connaît elle aussi sa remise au goût du jour. Sur le plan esthétique, seuls quelques détails ont été corrigés, comme les phares avant à LED, un nouvel habillage pour le réservoir et des différents caches. Le moteur quatre cylindres de 948cm³ est conservé, tout comme les 125 chevaux et un couple de 98.6 Nm qui vont avec. L’échappement lui, a été revu pour réduire les émissions. Plus de souplesse à l’accélération est désormais possible avec les nouveaux ressorts et les réglages ajustés de l’embrayage. Tout comme la Z650, les pneus sont remplacés par des Dunlop Sportmax Roadsport 2. Finalement, c’est la partie électronique qui a subi le plus de remaniement. Ainsi, le roadster reçoit un système antipatinage KTRC réglable (sur trois niveaux), deux modes de puissance (Full et Low) et quatre modes de conduite : Sport, Road Rain, Rider (manuel). Un écran TFT a été ajouté pour plus de fonctionnalités, visibles également sur le smartphone.
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